La hanche

Comme le genou, la hanche peut présenter de nombreux sièges de douleur. C’est une articulation concordante mais pas congruante. Debout, la tête fémorale est découverte et perd de la surface portante. L’appui du pied au sol modifie par contrainte de force la situation de la tête fémorale dans la hanche.
  • L’arthrose de la hanche ou coxarthrose : c’est l’usure de la tête fémorale présentant différents points de contacts anormaux qui déclenchent la douleur. Le podologue traite ces contacts en « ouvrant »  ou « rentrant » la tête fémorale par des semelles dites d’inversion ou éversion ou un couplage des deux.
  • Tendinite du moyen fessier : c’est l’étirement exagéré et finalement inflammatoire de ce muscle par une inégalité de longueur, un positionnement hanché ou un excès de rotation interne de fémur à la marche qui va décider du traitement.
  • Tendinite des adducteurs ou pubalgie basse : la région de l’aine est souvent le siège de douleurs mécaniques par inégalité de longueur ou de typologie en varum. Les adducteurs sont inactifs lorsque la hanche est fléchie et actifs lorsque celle ci est en extension. Le traitement podologique doit donc se comprendre en fonction de la position du pied par rapport à la hanche pendant le déroulé du pas.
  • La pubalgie haute : Quand l’équilibre du bassin n’est plus respecté avec relâchement de la sangle abdominale et inégalité, les muscles grands droits et obliques font mal par déséquilibres croisés avec les adducteurs. Le traitement podologique ira dans le sens de l’ensemble des causes et du mauvais positionnement du bassin.
  • La fessalgie : peut être due à une contracture du pyramidal avec participation du tronc sciatique.

De quoi s’agit-il ?

La hanche compensera ou amplifiera des mouvements venant du membre inférieur (inégalité de longueur, déviation d'axes) ou du dos (scoliose, tensions musculaires...).

Eric Boumandil - Podologue